Mon histoire, mon métier et mon parcours

Ou la génèse au forceps d'un projet loin de ma zone de confort...

Je m'en vais vous conter une histoire abracadabrante... La mienne. Si mon travail vous intéresse ou vous questionne, et que vous souhaitez mieux comprendre pourquoi et comment je fais les choses, je vous adresse cette bafouille, que vous lirez sûrement, si vous avez… le temps.

Sommaire de la page (cliquez pour replier le sommaire)
  1. Qui se "cache" derrière ?
  2. Le « bricolage », passion ou sacerdoce ?
  3. La genèse du projet
  4. Pourquoi créer un site internet ?
  5. Les objectifs du projet

Qui se "cache" derrière IronWood ?

Je m'appelle Olivier, je vis en région Lyonnaise et je m'intéresse au travail du bois, du métal et plus largement au « bricolage »def (ou plutôt le Do It Yourself def) et autres techniques de construction/rénovation. Je ne suis ni artisan ni professionnel de formation, je suis autodidacte devenu passionné, au départ par la force des choses…

Par conséquent, notez que le site IronWood et les médias associés  Instagram,  Youtube,  Facebook &  Pinterest n'ont pas pour vocation de fournir une documentation ou des conseils professionnels, mais de partager mes projets dont certains sont importants en vue d'échanger avec une communauté.

Le « bricolage », passion ou sacerdoce ?

Mon métier, c'est historiquement le développement web et la production audiovisuelle, a priori rien à voir avec la choucroute… A priori seulement. Ma passion, ou plutôt les ennuis au départ, ont commencé lorsqu'est né en 2009 le projet de construire une maison, comme beaucoup l'ont déjà fait ou envisagent de le faire.

Sauf que ça s'est très (très) mal passé pour les raisons suivantes :

  • Un premier projet avorté à cause d'une architecte qui ne savait pas compter... Au moment de la réception des offres des entreprises, elle avait plus que doublé ses estimations et notre budget initial => Sans ticket gagnant du loto, 3 ans de perdu et permis de construire annulé.
  • Des banques échaudées qui refusaient ensuite de financer un nouveau projet d'architecte, imposant le recours au CCMI (Contrat de Construction de Maison Individuelle) supposé plus sécurisé. En bref un constructeur de maison classique où l'on trouve à boire et à manger, choix que l'on avait initialement exclu en raison de leur mauvaise réputation assez répandue et de leurs pratiques délétères.
  • Le choix d'un constructeur historique vivement recommandé par notre banque. Il a déposé le bilan avant l'ouverture du chantier (acompte remboursé, heureusement).
  • Le choix d'un nouveau constructeur a priori sérieux avec des références solides, mais malheureusement racheté quelques mois plus tard par un important groupe de construction de maisons individuelles. Il s'avère que c'est une véritable mafia (gérant condamné a minima pour extorsion, chantage, appels de fonds anticipés, etc) qui laissera plus tard sur le carreau des centaines de familles.
  • Le nouvel acquéreur de notre constructeur a licencié l'ensemble du personnel historique avec la volonté de tout centraliser pour augmenter ses marges, avant de délocaliser la conception et de perdre les plans...
  • Un chantier chaotique supervisé et réalisé par des bons à rien, quatre ans de retard de livraison, des malfaçons en quantité industrielle (plus de 200 réserves à la réception dont certaines très lourdes), un enfer !
  • Un garant de livraison à prix et délai convenu exotique (assureur légal du chantier, imposé par le constructeur), basé à Gibraltar, qui a été placé en liquidation judiciaire peu de temps après la réception.
  • Le constructeur qui ne répond pas aux courriers, ne lève aucune réserve, n'exécute pas les décisions de justice et fini par être à son tour placé en liquidation judiciaire sans jamais réparer le moindre préjudice, nous obligeant à nous en sortir par nous-mêmes.

A l'issue de tous ces déboires, qui n'arrivent pas qu'aux autres car nous avions pourtant pris toutes les précautions possibles pour les éviter, est arrivée l'échéance où il fallait payer un loyer et rembourser le prêt. Pas le choix, il fallait emménager car ça n'était plus supportable financièrement.

Réception de l'ouvrage en ruine au mois de novembre 2018 (voir des photos), emménagement en mai 2019 après des mois de travaux intensifs pour rendre l'ensemble habitable, puis encore de longs mois (ou années) de travaux à suivre pour effacer tous les stigmates de ce cauchemar : 165 m² d'étanchéité de terrasses à refaire, 80 mètres linéaires de garde corps à poser, les eaux pluviales qui allaient dans les eaux usées et les eaux usées dans les eaux pluviales (sic), d'innombrables réparations à effectuer (heureusement le gros œuvre n'est pas affecté nous évitant une éventuelle démolition) et j'en passe, puisque tout y passe.

Mon activité professionnelle a beaucoup souffert de cette situation car les travaux occupaient la quasi totalité de mon temps mais je n'avais pas le choix. Cerise sur le gâteau, le COVID remarquablement bien géré (sic), l'économie à l'arrêt, toutes les planètes étaient alignées !

J'ai donc commencé à tout faire moi-même, du moins le maximum, à fabriquer une partie des gros outillages dont j'avais besoin et par la force des choses à réaliser des projets de plus en plus complexes. J'ai appris à souder, à travailler le bois, j'ai beaucoup visionné les ressources présentes sur internet et c'est ainsi qu'est doucement née l'idée de créer ce site, pour partager mes projets et cette histoire.

La genèse du projet IronWood

Après avoir déployé d'énormes efforts pour rendre habitable une maison en friche, après avoir énormément appris et progressé en réalisant les travaux essentiels, après avoir même pris un certain plaisir à créer de mes mains, ce fût une sorte de révélation.

Je commençais à réellement me passionner pour le #DIY def et diversifiais de plus en plus mes activités, avec une préférence marquée pour la menuiserie et la métallerie. Dès lors, j'ai commencé à fabriquer des meubles et j'ai pris la décision d'achever les travaux de ma maison face au constat qu'on ne pouvait rien attendre d'une justice défaillante. Et ces travaux ne sont pas une mince affaire…

L'idée à progressivement germé de tout mettre en œuvre pour transformer une expérience désastreuse qui a pourri notre vie en quelque chose de (plus) positif. Je suis donc parti du constat suivant :

  • Nous n'avions plus les moyens financiers de faire achever les travaux par des entreprises ;
  • Tout mon temps était absorbé par les travaux, les procédures, expertises, etc ;
  • Mon activité professionnelle avait été lourdement impactée et l'est de plus en plus ;
  • Je montais en compétences techniques et j'avais à réaliser des projets d'envergure ;
  • Je maîtrise le développement web, les réseaux sociaux et surtout la production audiovisuelle ;
  • J'ai besoin de soutien et de partager cette expérience qui arrive malheureusement chaque année à des milliers de familles.

Ainsi était né IronWood, son site internet, sa chaîne Youtube et les médias sociaux associés (pensez à vous abonner et à activer la cloche).

“Aucun artiste n'invente à partir de rien. Nous sommes comme des fleuristes, nous n'inventons pas les fleurs, mais nous les regroupons pour qu'elles forment de beaux bouquets”
(Bernard Werber, Depuis l'au-delà) - Éditions Albin Michel

J'ai beaucoup appris des autres, je me suis inspiré et ce projet est naturellement le fruit d'une volonté de partage, une façon de valoriser mon travail et de rendre aux autres une partie de ce qui m'a été donné.

Pourquoi créer un site internet ?

C'est vrai ça, pourquoi se donner du mal à créer un site internet quand la plupart des #makers (terme que je préfère à bricoleur) connaissent un certain succès sur les réseaux sociaux ?

Tout d'abord parce que l'un n'empêche pas l'autre, au contraire. Mais surtout parce que les réseaux sociaux sont par nature volatiles, incertains et non pérennes.

  • Par exemple Facebook qui avait surpassé tous les autres est déjà en voie de régression. Pour la nouvelle génération qui s'en désintéresse, c'est devenu un réseau social de "vieux" car ils y retrouvent leurs parents (lol). Quand au choix de Facebook de tout miser sur le metavers... ;
  • Nous subissons leurs politiques de publication des contenus (censure et puritanisme, classements aléatoires selon leur bon vouloir créant des bulles d'intérêts, etc) ;
  • Nous subissons leurs politiques de confidentialité et le commerce de nos données personnelles. Il est d'usage de dire que quand c'est gratuit, c'est parce que nous sommes le produit ;
  • Le contenu posté sur les réseaux sociaux peut donc disparaître à tout moment ;
  • Le contenu posté sur les réseaux sociaux est très rapidement noyé dans la masse des publications quotidiennes et il est difficile d'y rechercher ou d'y bookmarquer (mettre en favoris) des contenus intéressants. Néanmoins YouTube se distingue positivement de ce point de vue ;
  • En bref, un réseau social ne nous appartient pas, il s'approprie nos contenus pour les monétiser et peut décider à tout moment de mettre un terme à ses activités ou de les réorienter, autant de travail potentiellement perdu à jamais.

Je pense que je pourrais continuer cette liste encore longtemps, mais l'essentiel est dit. J'ai donc plutôt tendance à préférer publier du contenu sur un support que je maîtrise (mon site internet) et à utiliser les réseaux sociaux comme de simples relais vers ces contenus.

Cela dit, il ne faut pas non plus jeter le bébé avec l'eau du bain, les réseaux permettent de créer facilement des communautés qui ne nécessitent pas pour leurs membres de recréer des comptes sur de multiples forums. Ils permettent en outre une grande viralité et donnent une chance de gagner en visibilité aux contenus que les gens partagent.

Dans l'esprit #DIY def, ce site internet par exemple, est propulsé par un CMS (Content Management System) que j'ai moi-même intégralement développé pendant 2 ans dans le cadre de mes activités professionnelles il y a déjà pas mal d'années. Et depuis, il héberge et à hébergé des dizaines de sites internet, personnels, professionnels et pour des clients. Je passe chaque année plusieurs dizaines d'heures à le maintenir et le faire évoluer, mais il me permet de maîtriser intégralement ce que je fais et de développer tout ce dont j'ai besoin sans que personne ou presque ne prenne des décisions à ma place.

Si demain une communauté le souhaite et que je décide de le faire, je pourrai y intégrer un forum de discussion par exemple. Ce site ne repose donc sur aucun logiciel habituel de type Wordpress qui impose à ses utilisateurs des rythmes de mise à jour pour patcher les failles de sécurité ou suivre les choix de développement de ses créateurs, mais cette liberté a un prix : beaucoup de travail, de veille technologique et de persévérance.

Les objectifs du projet IronWood

Rédiger des articles, filmer, photographier et post-traiter les images, gérer des réseaux sociaux, monter des films, etc prend énormément de temps et ralenti d'autant mes travaux et tout ce que j'entreprends. En décidant de consacrer (beaucoup) de temps à ce projet, j'avais plusieurs objectifs dont je ne me cache pas :

  • Créer une communauté pour échanger / partager autour de nos passions communes et ainsi progresser. Mon champ d'action est (très) vaste et on ne peut pas savoir tout faire parfaitement. Comme tout le monde, je m'inspire de ce que je vois, j'apprends de l'expérience des autres et permettre auxdits autres de s'inspirer à leur tour de son propre travail est une satisfaction et un juste retour ;
  • Susciter un intérêt des marques si elles pensent que mon travail est respectable et pouvoir le cas échéant mettre en place des partenariats car j'ai besoin d'aide, mais sous certaines conditions ;
  • Laisser une trace de tout le travail accompli car nous avons tendance à oublier ;
  • Pourquoi pas à terme relancer par ce biais l'activité de mon entreprise dont je n'ai plus vraiment le temps de m'occuper sérieusement en raison de mes déboires de construction qui ont littéralement bouleversé ma vie.

Je pense que cette fois vous savez l'essentiel pour comprendre qui je suis, d'où je viens et ce à quoi j'aspire. Je suppose qu'un certain nombre d'entre vous se reconnaîtront dans mon expérience ou ma démarche, n'hésitez pas à prendre contact si vous souhaitez en savoir plus, collaborer, donner ou recevoir des conseils ou simplement partager une expérience.